Schéma de l’infrastructure

1)   Schéma de l’infrastructure

Schema

Pour réaliser ce schéma je me suis aidé du logiciel Visio de Microsoft. Pour une meilleure compréhension ainsi que de mener au mieux mon projet, j’ai téléchargé sur le site http://www.visiocafe.com/ les différents équipements constructeurs, de façon à me rapprocher au mieux de la réalité.

Il est important de souligner que notre architecture informatique ne comporte pas de système de supervision pour le moment.

2)   Etude de l’infrastructure

Cette société s’est agrandit et à du faire face à de nouveaux besoins informatique pour s’adapter au marché de demain. En effet comme je l’ai énoncé au début, ses clients ainsi que son effectif se sont élargis, ce qui à eu pour conséquence de revoir la gestion des ressources de stockage.  L’équipe informatique qui était en place à donc du réfléchir pour trouver la solution la plus approprié aux besoins l’entreprise. Plusieurs choix se sont offerts à eux, le NAS et le SAN.

–          Le NAS (Network Attached Storage) est un espace de stockage directement attaché au réseau IP fournissant aux clients un partage de fichiers. Ce système de stockage à l’avantage d’être peu onéreux, de nécessité peu de connaissance pour sa mise en place. Cependant cette structure n’est pas toujours la meilleure solution pour une entreprise de grande taille.

–          Le SAN (Stockage Area Network) est quant à lui un réseau de stockage dédié. C’est un réseau séparé de l’environnement utilisateur, ce qui permet à cette architecture de garder une bande de passante de qualité dédié au stockage. Il est principalement composé de serveurs, de switchs ou de routeurs ainsi qu’une baie de stockage. Ces éléments sont la plupart du temps doublés de façon à mettre en place un système de haute disponibilité. Cela permet une protection contre la perte de données et améliorent la disponibilité des informations. Son ajout de disques est illimité, ce qui apporte un avantage considérable dans les sociétés ou les besoins ne cessent de s’accroitrent chaque jour. Cependant cette architecture nécessite une importante somme d’agent pour son installation ainsi que certaines connaissances.

 

 

   3.1)  Différentes technologies

 

Plusieurs technologies s’opposent, voici les plus courantes :

Le Fibre Channel : C’est le protocole le plus performant, c’est une technologie qui offre des débits de transferts de données très élevés et qui est employée dans presque 70% des entreprises. Cependant son installation nécessite une architecture dédiée ce qui la rend plus couteuse. De ce fait, elle est souvent réservée aux entreprises ayant un budget conséquent ainsi qu’aux administrateurs ayant les compétences requises pour administrer le tout.

Le ISCSI : C’est un protocole de stockage réseau basé sur un protocole IP de façon à faire communiquer les différents équipements du réseau sans devoir investir dans du matériel trop cher. On distingue l’ISCSI software et l’ISCSI hardware. Cependant ses débits sont plus faible que le fibre Channel et c’est l’un des protocoles utilisant le plus les ressources CPU.

Ces deux protocoles utilisent un stockage en mode bloc contrairement aux protocoles NFS ou CIFS qui eux le font en mode fichier.

Dans notre cas, nous possédons un SAN ISCSI.  Je vais ensuite vous détailler l’ensemble des équipements.

4)   Les serveurs

Caractéristiques :

–          Serveur Dell PowerEdge 710

–          VMWARE ESX 4.0 installé

–          144 Go de mémoire (Après intervention)

–          2 x Intel Xeon CPU E5520 @ 2.27GHz (Quad & HT) – 16 lCPU

–          2 disques de 250 Go en raid 1

Les deux serveurs DELL sont en cluster ESX VMWARE, de façon à avoir une tolérance de panne  si l’un des deux venaient à tombés. Les VM sont stockées directement sur la baie de disque permettant ainsi leurs sécurités en cas de crash. De plus la société possède un serveur Vcenter virtualisé sur l’un des deux ESX avec une license Vsphere essential donnant la fonctionnalité HA (High Avaibility) permettant ainsi en cas de coupure de redémarrer les machines virtuelles sur l’autre ESX. Il permet aussi de gérer toutes les VM et les serveurs ESX d’un seul point. Bien évidemment si le serveur ou Vcenter est installé tombe nous perdons le management mais la HA fonctionne toujours.

 

              4.1)     Principe de fonctionnement de la HA

Lorsque nous possédons un cluster HA, il y a un serveur maitre et un server esclave. Grace à des agents qui sont envoyés sur les autres serveurs, le serveur maitre va pouvoir connaitre l’état des VM sur les autres serveurs ESX. Son fonctionnement est simple, un des serveurs venaient à tomber, les machines virtuellement sont redémarrées une à une sur l’autre serveur.

Pour information il existe d’autres options telles que VMOTION ou FT qui elles vont permettrent directement de migrer les VM à chaud de façon totalement transparente entre les ESX sans aucun arrêt de service.

Les deux serveurs possèdent deux cartes réseaux gigabytes, 4 ports, permettant ainsi de doubler les liens entre le SAN et le LAN de façon à avoir de la haute disponibilité. De plus pour profiter pleinement du SAN ISCSI, le Jumbo Frame à été activé ce qui à permis au MTU de passer de 1500 à 9000 octets par paquets. En effet le MTU envoyait tous les 1500 octet «  un accusé de reception » pour voir s’il n’y avait pas de pertes de paquets. Le jumbo frame va donc envoyé des paquets 6 fois plus gros, ce qui va allèger considérablement le CPU.

5)   La baie de stockage

Nous possédons une baie Dell Equallogic PS4000. Elle comprend plusieurs disques et permet de stocker les données de l’entreprise. On associe souvent baie de stockage lorsque l’on entend parler de SAN ou de NAS. Le SAN enregistre les données en mode bloc contrairement au NAS qui lui, le fait en mode fichier. Pour comprendre un peu son fonctionnement je me suis connecté à son interface graphique. Cette interface est en quelque sorte un outil de supervision qui va permettre de voir l’état des disques, la capacité de stockage, les emplacements disponibles, crée des espaces de stockages.

Elle possède deux contrôleurs ISCSI de manière à pouvoir communiquer avec les autres équipements du SAN. Ils sont doublés de façon à garder cette haute disponibilité de partout.

La technologie des disques durs employés dans cette baie est du SAS (Serial Attached SCSI). Contrairement au SATA qui est plus tourné vers le grand public, le SAS offre des caractéristiques plus intéressantes pour le monde professionnel. En effet le MTBF (Durée de vie) et l’accès en lecture écriture des disques SAS est nettement plus élevé que les disques SATA.

5.1) Le Raid 5

Un raid 5 a été mis en place sur la baie de stockage.

Explications :

Le raid 5 est l’un des raids les plus rependus dans le monde professionnel connu particulièrement pour sa tolérance de panne. Il écrit simultanément les données sur plusieurs disques ce qui améliore les performances en lecture écriture. Cependant il est dit que nous utilisons que n-1 de la capacité. En effet l’un d’eux doit écrire la parité, qui est donc répartis sur chacun des disques. Comme le montre parfaitement ce schéma.

raid5

Dans notre cas, nous possédons un disque de HOT SPARE, ce qui permet d’avoir une tolérance de pannes si l’un deux venaient à ne plus fonctionner.

6)   Les Switchs

Les deux Switchs DELL POWERCONNECT 5224 sont stackés ce qui permet d’avoir une administration simplifié. De plus les ports de chaque équipement sont agrégés permettant un débit plus important. Cette structure permet d’avoir de la haute disponibilité avec une tolérance de panne.

Ils  relient les différents équipements du SAN tout en assurant un débit correct. En effet ces Switchs possèdent un fond de panier d’environ 48Gbps pour 24 ports Gbps dont des ports qui peuvent accepter un plus grand débit. Bien évidemment le Jumbo Frame peut être configuré sur ces équipements.

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